Découvrir la Slovénie en Van aménagé

Photo Reportage Tourisme de notre voyage en amoureux

– Mai/Juin 2018 Partie 2 –

Si vous n’avez pas encore découvert le début de notre road trip au coeur des Alpes, vous pouvez y plonger ici. Le reportage photo de notre voyage dans les Alpes Italiennes vous a beaucoup plu, alors voici la suite. 

Dans cette article, je vais m’attacher à vous narrer la suite de cette belle aventure (non pas la fin, qui elle viendra dans un 3ème article), et la découverte d’un pays incroyable : la Slovénie. 

Vous allez vite le comprendre, ce fut un réel coup de coeur. Pour les paysages bien sûr, mais ça, je l’imaginais déjà en préparant le voyage. Mais j’ai/nous avons surtout été happés par l’histoire de ce pays et la philosophie qui s’en dégage. Les valeurs qui transpirent de ce petit pays m’ont totalement charmées. 

Au delà du fait de réaliser des photos de « tourisme » dans des lieux incroyables, il est essentiel pour moi de m’imprégner pleinement de l’ambiance. 

Si vous suivez mon travail, vous savez que je suis photographe de reportage. Et c’est profondément ça qui me fait vibrer : comprendre ce qui se passe devant, les valeurs qui s’en dégage, ce qui compte, ce que ça raconte. Alors comment faire autrement pendant ce voyage ? Il m’était précieux de rendre compte vraiment de tous ces ressentis là aussi. 

La Slovénie est un joyau de nature. Montagnes et hautes montagnes, vignes, mer, campagnes vallonnées, lacs et rivières… tout, au premier abord me donnait envie d’aller m’immerger dans ce pays.  
Bien qu’il ne soit pas grand, il nous fut bien sûr impossible de voir toute cette diversité. Et tant mieux, parce que j’ai bien l’intention de revenir ! 
Protégé du tourisme de masse par une population très soucieuse de conserver toutes ces beautés de Dame Nature, la Slovénie reste encore assez méconnue. 

Et je ne vais pas vous cacher que c’est, à mon avis, ce qui fait aussi son charme ! Pouvoir s’immerger dans l’Adriatique au lever du jour, et se balader au cœur des sommets alpins au coucher du soleil, le tout dans la sérénité, ça n’a pas de prix. Et si en plus je vous disais que le peuple Slovène, sa bienveillance, ses sourires et ses valeurs, ont conquis mon coeur… j’ai peur que vous délaissiez immédiatement cet article pour aller préparer votre itinéraire ! 
Mais quand même, avant cela… découvrez le joli séjour que nous avons pu y faire. 

Dans le 1er article, je vous avais expliqué notre bonheur de découvrir le voyage en van aménagé avec Van Away

Passer de pays en pays sans contrainte de réservations préalables, se laisser guider par l’humeur du jour pour se poser, repenser l’itinéraire selon l’expérience du moment. Tout ça offre un sentiment de liberté incroyable ! 

D’ailleurs, à peine arrivés en Slovénie, nous avons décidé d’y rester plus longtemps que prévu – et tant pis, pour l’Allemagne, nous retirons de notre itinéraire les quelque jours en Bavière. Nous adoptons le rythme lent des slovènes et nous laissons envahir par l’envie de profiter de l’instant qui se présente que nous ressentons très fort ici. 

 

La Slovénie et les slovènes sont vraiment tournés vers l’écologie et le respect des joyaux confiés par Dame Nature. Ici, nul besoin de donner des leçons ou de sanctionner pour permettre à la population d’agir en ce sens. Cette valeur semble tellement ancrée qu’elle est portée par tous. Et chaque geste citoyen est facilité en ce sens. Purée, que ça fait du bien !!! 

Nous avons senti les slovènes fortement impliqués dans le développement sain de leur pays, récemment devenu indépendant. Comme unis par un grand projet commun. Et ça aussi, PURÉE, QUE ÇA FAIT DU BIEN !!! 

Bon… puisque l’on dit qu’une image vaut mille mots, alors j’arrête là de vanter les mérites de ce pays coup de cœur. Et vous laisse vous immerger dans cette ambiance incroyablement envoûtante. 

Souvenez-vous, dans l’article précédent, nous quittions tout juste Venise… et longions la côte Adriatique, direction Piran ! J’avais repéré cette petite ville et avait un bon pressentiment, je m’y sentais bien avant même d’y être. Autant vous dire qu’après Venise et la foule de touristes, j’avais hâte d’arriver. 

Comme pour le 1er article, je tiens à vous partager avec authenticité cette expérience. Aussi, les textes ci-dessous sont tirés du carnet de bord, rédigé chaque soir, au cours du road-trip. 

 

Jour 7 – De l’Italie à la Slovénie

 

Toujours à bord de notre van aménagé Van-Away, nous serrons les fesses… Voilà des kms déjà que nous roulons sur la réserve, mais le diesel ici est à un tarif exorbitant ! Pour preuve, une photo prise avec mon téléphone et postée en story sur mon compte Instagram (d’ailleurs la story à la une est toujours disponible, vous y découvrirez des inédits et des « backstage ») : 2.012€/L à la dernière station italienne (où nous nous sommes arrêtés acheter la vignette pour les autoroutes slovènes – 15 € la semaine). 

Au fil des kilomètres, le paysage change et se fait de plus en plus méridonial. Il fait toujours beau ! Nous arrivons au camping en fin d’après-midi. Je n’ai qu’une hâte : me jeter dans l’Adriatique ! 

L’accueil au camping est déplorable (bon, on était prévenus, les commentaires sur le net vont aussi dans ce sens… unique mauvaise expérience humaine de notre séjour slovène). Les conditions pas géniales non plus (nous sommes en fait parkés à l’extérieur du camping, bien bien loin des sanitaires situés eux à l’intérieur du camping bien sûr). MAIS nous sommes à Piran !!! 

Vite, on se pose, maillots de bain… et à la plage ! A 100m du van du coup, ça a du bon d’être parkés dehors. 

 

L’eau est transparente, la plage est de galets. Il n’y a presque plus personne à cette heure (environ 18h). Quel bonheur ! 1er plouf. L’eau est chaude en plus ! Et très très très salée… il est d’autant plus facile de faire l’étoile de mer…. et de se relaxer. Aaaah bonheur ! 

Une bonne douche et en route pour découvrir Piran. Ça fait beaucoup en une journée, après Venise et le passage en Slovénie. Mais hors de question de passer à côté. 

On découvre un petit village très joli, coloré, propre, peu fréquenté, tout en hauteur… surplombant une jolie place et le port. 
Nos jambes peinent à nous porter. Mais qu’il fait bon y flâner ! 
Un petit resto pour nous plonger doucement dans la gastronomie slovène, et reposer nos corps. Puis une balade digestive pour découvrir l’ambiance nocturne et hop au dodo ! Sous une jolie voie lactée. 

Jour 8 – A la découverte de la Slovénie… 

 

Réveil à 6h. Je vais tâter l’eau… elle est déjà extra. Je file réveiller Alexandre, on enfile nos maillots et sans tarder nous savourons ce bain matinal dans l’Adriatique. Quel bonheur. On a presque la chance d’être seuls à en profiter. 

Douche chaude… et on reprend la route. 

Petit détour par Portoroz, qui est collé à Piran. Changement radical de décor ! Autant Piran paraît sobre et authentique, autant Portoroz brille par le luxe (palaces, boutiques de luxe…). Pourtant, les deux villes semblent vivre des mêmes marais salants. 

On entre ensuite peu à peu dans les terres slovènes (il faut dire que la fenêtre sur l’Adriatique est vraiment riquiqui, nous avons en quelques minutes quasiment longé toute la côté slovène).

De suite, les reliefs réapparaissent. Ici c’est l’olivier qui foisonne et recouvre les vallons. Sa couleur vert tendre nous enveloppe de douceur. 

Nous sortons rapidement des grands axes pour emprunter des routes plus pittoresques. Il ne semble guère y avoir le choix : soit l’autoroute, soit de toutes petites routes départementales. La Slovénie apparaît plutôt rurale, mais nous remarquons beaucoup de signes de modernité. Comme si elle s’était réveillée il y a peu.

Il faut dire que le pays n’est indépendant que depuis 1991. On ressent un bel effort ces dernières années pour dynamiser le pays. 

Arrêt dans une boulangerie… tout semble fabriqué avec la même pâte à brioche, le salé, le sucré. On prend une viennoiserie qui ressemble à du pain au lait. Puis on trouve un chemin de forêt pour se poser déjeuner. Nous avons finalement mangé très très rapidement, le ciel se faisant bien menaçant… En effet, peu de temps après, un bel orage de grêle (décidément… déjà en Italie nous y avons eu droit) nous tombe sur le coin du nez. On attendra que ça passe sur le bas côté de la route, même les locaux ont stoppés leurs véhicules. La météo est impressionnante au cœur de ces reliefs. 

Plus loin, on profitera d’une pause café pour s’assurer qu’il n’y a pas de dégâts sur le van. Ouf, c’est du costo les California de Van Away

J’ai aussi profité de cette pause pour goûter le Cockta, le soda local, issu d’un mélange de 11 plantes et ne contenant pas de caféine : pas mauvais du tout ! Pensons à en ramener ! 

On approche de Ljubjana. 

Les bouchons pourraient laisser penser que l’on est à proximité d’une grande agglomération. Pas du tout ! 280 000 slovènes habitent la capitale. Le coeur de ville est tout mignon, petit, propre, beau, charmant… un vrai régal cette petite ville. Tellement qu’il nous paraît presque impensable que nous soyons dans la capitale, que le président de la République et ses ministres se retrouvent ici, par exemple. Nous imaginons même une grande proximité entre le gouvernement et le peuple… mais tout ça n’est qu’un ressenti, dû à l’impression d’évoluer dans un village. Mais nous n’en saurons pas plus. 

On voit qu’il y a un soin pris pour que tout soit joli, les boutiques, les tenues, les rues, vraiment, et tout ça, avec en plus un fort sentiment de sérénité et d’authenticité. Ah ! oui ! je serais bien resté en découvrir davantage. Nous n’avions vraiment pas envie de partir… Même la découverte de Ljubljana sous la pluie n’aura pas eu raison de son charme. 

On emmène avec nous un petit morceau de pâtisserie (Gibanica) pour faire durer un peu le plaisir… Et nous repartons vers le Nord. 

Le stress monte un peu le long du chemin. Car nous savons la difficulté de trouver un emplacement autour de Bled – prochaine étape-, qui pour le coup, est touristique. Les voyageurs itinérants n’y sont pas les bienvenus et les emplacements en camping chers. Nous comprenons tout à fait cette « politique » qui permet de limiter le tourisme de masse. Oui mais voilà, nous préférerions utiliser cet argent autrement, et espérons fortement trouver un parking discret où dormir gratuitement.

1er test P4N (Park4Night = l’application qui nous accompagne depuis le début du voyage, et qui nous permet de repérer les emplacements déjà utilisés par d’autres voyageurs) pas convaincant, le second non plus… 

Finalement, on se pose sur un parking un peu à l’extérieur de la ville, entre le cimetière et une piste d’athlé… et on croise les doigts pour ne pas être réveillés cette nuit par les forces de l’ordre. A priori, rien sur le parking ne semble indiquer qu’il est interdit d’y dormir, mais nous savons par d’autres voyageurs que cela ne suffit pas ici à ce que ce soit autorisé. Vraiment, les vans et camping-cars ne sont pas les bienvenus. 

Nous avons pu apercevoir le lac de Bled en cherchant un emplacement. Il a l’air tellement beau que ce serait dommage que la journée soit gâchée par une amende… C’est un risque à prendre. 

Jour 9 – Lac de Bled

 

06’27. On entend un bruit fort et sourd dans notre sommeil. Réveil en sursaut. C’est les gendarmes… On ouvre la porte, pas très rassurés et surtout pas bien réveillés. Je me surprends à les saluer en slovène : « Dober Dan ». Si on m’avait dit qu’un jour, le 1er mot qui sortirait de ma bouche à 06’27 était celui-là, je n’aurais pas parié cher. 
Les gendarmes nous expliquent gentiment qu’il est interdit de dormir ici et nous demandent de partir. 
On plie bagage, sans même oser prendre le temps d’un café. Une fois le stress retombé, on rit de notre réveil mouvementé, soulagés de ne pas avoir pris d’amende aussi… 
Reste à trouver un endroit pour petit déjeuner. Nous voyons les gendarmes tourner pour s’assurer que nous partons. Nous tentons un parking derrière un supermarché mais on nous demande rapidement de quitter les lieux… Clairement, notre mode de voyage n’est pas le bienvenu ici. On le savait. Mais là, vraiment, on le ressent ! 
On tourne un peu… Ouf, un supermarché d’ouvert à 7h du matin ! Le fameux Mercator dont on voit l’enseigne partout. Parfait pour stationner un peu, le temps de finir de se préparer et d’aller aux toilettes. 
 
Il est très tôt encore. On descend le long du lac. On pourrait avoir le sentiment d’être des privilégiés d’en profiter à une heure pareille. Mais en réalité, la route qui longe le lac est très fréquentée, et notamment par des camions. L’environnement est loin d’être aussi serein que ce que dégage ce lac, sa petite chapelle sur l’île, le château qui surplombe le tout, et les gondoles colorées qui vont et viennent jusqu’à l’île. 
C’est magnifique. 

Une fois l’office de Tourisme ouvert, nous avons pu recueillir les informations nécessaires pour nous rendre au point de vue… celui qui permet de découvrir la vue de carte postale sur le lac de Bled. Nous sommes accueillis par un « vigile » en short et tongs, qui nous somme de payer 10€ pour stationner… ok… bonjour touristes… 

Pour accéder au fameux panorama, le chemin est raide, très raide, très très raide… (oui oui, la photo ci-dessous, c’est bien le chemin…)
Mais une fois arrivés en haut : Wahou ! Quel spectacle ! 

La petite île au centre du lac se révèle vraiment, les montagnes en arrière plan aussi. J’ai envie de rester là encore et encore. Enfin, ici, on ressent une certaine sérénité. 

 

Après « quelques » photos, il est temps de reprendre la route direction la Soca (qui se prononce Socha – normalement, il y a un joli chapeau renversé sur le « c », mais je ne trouve pas comment l’intégrer) ! 

Nous traversons le Triglav… et sommes subjugués par la beauté de ces paysages inattendus. Les plaines verdoyantes se mêlent aux roches abruptes, des petits chalets se cachent ici et là. Vraiment très très beau… Même la route de pavés nous permet d’entrer dans un nouvel univers. 

Et peu après, alors que la météo n’est vraiment pas au rendez-vous, nous rencontrons enfin la Soca. Des mois que j’attends ce moment là… 

Rivière Alpine translucide, bleue turquoise par moments, coulant sur des pierres blanches qui semblent devenir ocres à son contact. Avec la fraîcheur de l’air, il se dégage une brume au dessus de la rivière, qui rend le paysage féerique. Presque irréel. 

Nous arrivons tôt au camping. Nous avons donc le temps de nous poser un peu, faire une lessive, prendre une douche… avant d’aller manger au restaurant du camping qui propose des plats slovènes, faits maison et locaux. 

Alexandre choisit la truite qui semble être une espèce particulière de la Soca, et pêchée par le patron le jour même. Et moi, je me laisse guider par les conseils d’une voisine hollandaise qui parle un peu français, et choisir le cevapcici (mettez des chapeaux sur tous les « c »). C’est une sorte de quenelle de viande hachée, grillée et aromatisée aux herbes. On en a vu pas mal sur les marchés, et on se demandait justement comment ça se cuisinait. Et bien c’est très bon ! 

On part ensuite pour une petite marche digestive d’1h en longeant la Soca. Magnifique. 

L’eau est par moment vraiment turquoise, dès qu’il y a un peu de profondeur. Elle est très très fraîche et semble-t-il, elle l’est toute l’année. Ce ne sera pas ici qu’on fera trempette… à voir le canoë demain ? 

Le camping est très calme, on devrait bien dormir cette nuit. Et sans risque d’un réveil en fanfare par des uniformes slovènes. 

Jour 10 – La Soca, rivière Alpine du nord de la Slovénie

 
Nous nous réveillons en douceur vers 8h. Après une bonne nuit de sommeil. Que c’est paisible ici ! Et en plus, il a l’air de ne pas faire trop mauvais. 
Nous partons pour une petite rando matinale, au cœur du Triglav (seul Parc National du pays), au sein duquel il y aurait de jolies gorges à découvrir. 
 
Le chemin est très escarpé, très étroit, à flanc de montagne. Mais nous longeons ces magnifiques gorges de la Soca. 
La force de cette rivière qui sculpte la roche, ce bleu incroyable qui tranche au milieu des pierres blanches, ce bruit d’eau puissant et limpide à la fois, provenant des glaciers. 
 
Là, je me sens privilégiée de pouvoir assister à ce spectacle !
 
A la sortie des gorges, la rivière s’apaise, se fait plus large, plus reposée, et dessine un tout autre paysage. 
 

Nous rentrons manger tôt au camping pour espérer faire du canoë. Mais le temps se gâte, et la fatigue se fait sentir… Et c’est très cher de louer un canoë ici. Ils vivent de ça, les boutiques dans les petites villes sont les unes sur les autres. Et obligation d’être accompagnés d’un moniteur. La rivière n’est pas anodine. Elle avoisine les 8°C l’après-midi, les courants sont forts et les risques importants. Avec la fatigue, je ne me sens pas de gérer tout ça à la fois aujourd’hui, pourtant j’en rêve depuis que j’ai découvert l’existence de cette rivière. Tant pis, on ne va pas faire une activité pour faire une activité. On en trouvera une autre ailleurs. Ce voyage m’aura vraiment appris à renoncer parfois. 

Nous faisons rapidement le tour de Bovec, qui n’a guère d’autre intérêt que ces multiples boutiques d’activités aquatiques. 

On continue à longer la Soca avec le van, et allons à Kobarid. Sur la route, nous découvrons plein de vestiges de la guerre 14-18, déjà au camping ils sont mis en valeur. En fait, dans la vallée de la Soca, a eu lieu la plus grande bataille en montagne de l’Histoire.

La petite ville de Kobarid ne retient pas non plus notre attention… nous finissons par aller au musée de la 1ère guerre mondiale pour comprendre davantage l’histoire de ce territoire. Le conflit italien/autrichien-hongrois a fait beaucoup de dégâts ici de 1915-1917. On prend davantage conscience de l’histoire incroyable de ce pays, qui est passé aux mains de différentes nations avant d’être indépendante en 1991. Cela peut expliquer la difficulté à percevoir une identité propre à la Slovénie. 

Le soleil ne s’est toujours pas montré. On rentre se reposer, les corps en ont besoin. Nous passerons notre dernière soirée slovène tranquillement au camping, dehors, au bord de la Soca.

Et nous avons enfin goûté le Kremšnita, gâteau originaire de Bled : de la pâte feuilletée, de la crème pâtissière et de la chantilly… ça tient au corps ! 

Jour 11 – Au revoir Slovénie… en route pour l’Autriche. 

 
Dernier réveil en Slovénie. 
Pas envie de partir. 
Il fait bon vivre ici. La nature préservée, les slovènes adorables, un rythme différent, qui force à profiter du moment présent, une histoire difficile mais un peuple conscient des enjeux actuels pour l’avenir. 
Et puis, je ressens ici toute la force de Dame Nature. A travers tous ces éléments purs. Une énergie particulière qui émane du sol. 
Vraiment, tout m’invite à revenir ici bientôt. 
 
Mais pour l’heure, il est temps de rouler vers l’Autriche. 
Alexandre a repéré un joli P4N pour ce soir, on va se laisser porter jusque là-bas. D’être restés plus longtemps que prévu en Slovénie, nous oblige à repenser notre trajet. On oublie Salzbourg et l’Allemagne, et on file en direction d’Innsbrück. Ça sera donc surprises aujourd’hui. Et c’est plutôt enthousiasmant de plier bagage dans cette perspective. 
 

Oui mais … pas sans un dernier au-revoir à ma chère Soca… 

Voilà, ici s’achève notre (1er ?) séjour en Slovénie. Vous l’aurez compris, ce pays, ses habitants et les valeurs qui s’en dégagent ont totalement touchés mon cœur. Un jour j’y reviendrai… 

Vous savez, il y a des endroits qui restent en mémoire comme des ressources inépuisables. Et bien, quand j’en ressens le besoin, je ferme les yeux, et j’y suis de nouveau… 

Vous verrez bientôt que la suite du voyage nous a révélé aussi de bien jolies surprises. A bientôt pour vous narrer tout ça ! Merci déjà de m’avoir lu jusque là !!! 

Je vous invite à échanger en commentaire ! Si vous voulez me partager votre ressenti sur cet article, si vous aimeriez en savoir plus sur certains endroits, etc. 

 

Avez-vous déjà visité ces lieux ? Que pensez-vous des paysages de la Slovénie ? 

Avez-vous des questions sur le voyage en van aménagé ? 

Envisagez-vous, vous aussi, un voyage itinérant ? 

Vous le savez, j’adore partager, échanger, découvrir d’autres points de vue, me remémorer des souvenirs.

Alors avec grand plaisir de vous lire et vous répondre !