On va encore parler organisation aujourd’hui.
Et plus particulièrement, d’un outil que l’on ne connaît que trop bien : la to do list.
Cet épisode fait suite à l’épisode de la semaine dernière, qui s’appelle « mon organisation sérénité », c’est le numéro 6 de cette 2ème saison.
Alors si tu ne l’as pas encore écouté, je t’invite à d’abord à écouter cet épisode là, ça sera ainsi beaucoup plus fluide d’aborder cette fameuse to do list.
Comme je te l’expliquais dans l’épisode précédent, la 1ère chose qui m’apparaît essentielle pour s’organiser de manière efficace, mais qui nous permette de rester sereine,
c’est de connaître et comprendre le sens de cette organisation,
savoir POURQUOI on se propose de faire cette tâche là.
Donc, si ça, c’est pas clair pour toi, je t’invite à aller ré-écouter l’épisode précédent, et comprendre ce qu’il y a en haut de notre entonnoir,
et qui va faire découler un certain nombre de tâches à réaliser, qui ont du sens, qui sont cohérentes, et que j’ai envie de réaliser.
Parmi toutes ces tâches, on a vu que j’ai organisé mon mois, ma semaine, avec des blocs de temps, que j’ai réparti sur mes journées, selon les besoins de mon entreprise, et aussi mes besoins persos, pour tout ce que je peux anticiper.
Et vraiment, ça c’est super important, d’essayer d’anticiper au maximum, dès que ça prend plus de 15 minutes à réaliser.
Tout est prévu, chaque chose en son temps. Je n’ai pas tout plein de dossiers ouverts dans mon cerveau. Je vais pouvoir les prendre les uns après les autres.
En sachant que je peux m’occuper ensuite jour après jour, de ce qui vient s’ajouter à ce qui compte vraiment pour la réalisation des objectifs.
Construire et penser mon temps comme ça, déjà ça renverse le système que j’avais au début.
Quand j’ai commencé, je gérais tout au fur et à mesure. Alors j’étais toujours dans la gestion des urgences et dans l’action pour répondre aux commandes de clients. Et donc quasiment jamais dans la partie projection et préparation de l’avenir pour mon entreprise.
Là, je suis beaucoup plus productive d’une part, parce que je suis pleinement concentrée sur chaque tâche au moment où je dois la faire, sans avoir le cerveau divisé en 15 tâches à réaliser en même temps. Et j’avance concrètement dans la direction que J’AI décidé, et non pas en fonction des pseudos urgences du jour.
Mais bon, malgré tout ça, il y a quand même des choses à gérer au jour le jour,
et j’ai à cœur de penser ma journée aussi en fonction de mon énergie disponible sur le moment.
Donc, je revois chaque matin mon organisation et ma liste de tâches, en fonction de tout ça.
Et c’est là que m’est utile la to do list.
Bon, ça c’est mon ressenti à moi. Parce que j’ai un à-priori positif sur la to-do list, et que je sens combien ça m’est utile au quotidien.
alors il y’a fort à parier, que ça ne va pas t’être une grande aide si tu restes sur cette idée.
Ça peut être pour plusieurs raisons, comme d’avoir déjà essayé et que ça ne t’ait pas aidé.
Peut-être parce que ça manquait de sens pour toi, ces tâches que tu avais notées sur ta liste. Et pour ça, je te renvoie encore une fois à l’épisode de la semaine dernière,
Je te rappelle que, l’étincelle à l’action, c’est l’émotion qu’il y a en amont, et cette émotion que l’on a découle directement d’une pensée.
Donc, si aujourd’hui, la to-do list ne t’aide pas à passer à l’action, alors il est intéressant de te demander quelles pensées sont à l’origine.
Qu’est-ce que ça t’évoque? Qu’est-ce que tu ressens à l’idée de faire une to-do list ?
Par exemple, si tout ça découle du fait que tu te proposais plutôt une graaaaande liste générale dans laquelle piocher, mais une liste qui est sans fin, sur laquelle se rajoute des choses au fur et à mesure que tu en barres.
Alors c’est sûr que de penser à une to do list comme ça, ça épuise avant même de s’y mettre.
Mais je vais te proposer des pistes pour organiser différemment ta to-do list, que toi aussi elle t’aide moralement.
Une autre piste pour changer la pensée que tu as à propos de ta liste de tâches, c’est de la formuler différemment tout simplement. Pour que l’émotion que tu ressens au moment où tu la regardes soit positive, et donc que ça t’aide à passer à l’action !
Et forcément, le résultat sera positif.
Ta to do list, tu peux la formuler comme tu veux !
Appelle comme de la façon qui te fait du bien.
Par exemple : « mes petits pas vers ma vie rêvée ».
Ou alors, tu peux l’écrire « tout-doux (T.O.U.T – D.O.U.X) liste » comme je l’ai entendu dans la vidéo super inspirante « Un bon moment avec Fabien Olicard et Vérino » qui est disponible sur You Tube.
Maintenant qu’on a vu ça, je peux te partager quelques petits trucs pour te créer ta propre to-do list.
Alors, moi, j’utilise tout bêtement un cahier, un peu en mode bullet journal,
sur lequel j’écris le jour, puis mes tâches tout simplement.
Donc, d’abord, ça paraît bête, mais c’est important de te trouver un support qui est pratique pour toi, qui te fait plaisir, qui soit facilement accessible, parce que si déjà se mettre dessus, c’est galère, bah la journée démarre pas au mieux. ça peut être un support numérique ou papier, peu importe, ça c’est selon ce qui est le mieux pour toi. Le plaisir et la simplicité, c’est déjà la base pour le moral.
Ensuite, ce à quoi il va vraiment falloir faire attention en écrivant ta to do list du jour c’est d’être vraiment réaliste sur le nombre de tâches différentes que tu peux faire en une journée et le temps nécessaire pour les réaliser.
Le nombre de tâches, parce que c’est pas génial pour notre cerveau, en terme de concentration, et donc de fatigabilité, de passer tout le temps d’une tâche à l’autre.
Et puis, pour le moral aussi… Démarrer une to do avec 45 tâches notées dessus, bah ça fatigue d’avance.
Je te conseillerais de ne pas noter plus de 5 tâches ou 3 grosses tâches.
(tu auras toujours la possibilité d’en rajouter si finalement tu as du temps)
d’abord en priorité, celles que j’ai noté dans mon agenda, ces fameux blocs de temps.
Et puis, à ça, se rajoute, la gestion du quotidien, ce que je n’ai pas pu anticiper en fait.
Par exemple, un mail que j’ai reçu qui me demande de faire des recherches pour y répondre, hop, je vais le considérer comme une tâche.
Ou si je veux partager qqch en particulier en story aujourd’hui, je sais que ça va me demander du temps, donc ça sera une tâche à part entière.
Parce que si je ne l’inclue pas dans mes 5 tâches du jour, je sais que je risque fort d’être frustrée de ne pas avoir le temps, soit de faire cette tâche, soit de ne pas en faire une autre.
En revanche, avoir la sensation d’avoir été au bout de sa to-do list, ça booste énormément !
Et ça donne envie de recommencer le lendemain.
Il peut être nécessaire, pour certaines tâches, de les découper en tous petits points.
Par exemple, si je dois programmer plusieurs publications, je vais noter les sous-tâches.
Car non seulement c’est chronophage ce genre de tâches. Alors si je veux avoir la sensation d’avancer, plus je vais détailler les sous-tâches. De fait, plus je vais pouvoir cocher. Et plus ça va m’aider à estimer le temps nécessaire pour les réaliser.
Par exemple, je peux noter comme sous-tâches :
* fouiller dans mon dossier photos que j’ai mis de côté pour ma communication,
* écrire pour chacune les thèmes que je veux aborder,
* puis rédiger les textes,
* puis trouver les # que je veux associer,
* puis organiser les visuels pour que ce soit cohérent,
* et enfin programmer toutes ces publis.
Donc, d’écrire toutes ces sous-tâches, ça m’aide à prendre conscience que c’est une très grosse tâche en fin de compte.
Alors, le jour où j’ai ça de prévu, je vais peut-être me proposer 2 ou 3 autres tâches qui me demandent peu de temps.
Au départ, c’est pas forcément évident de savoir combien de temps vont nous prendre les tâches, mais au final, c’est souvent les même qui vont revenir, alors il faut tester, et ajuster. ça va se préciser au fur et à mesure.
Tu peux te proposer un code, un peu comme un bullet journal. pour savoir quand une tâche a été réalisée, à reporter, etc. un code couleur ou des symboles, qui te parlent à toi.
Dans le jargon du bullet journal, ils appellent ça des « clés ». Tu peux taper « clés bullet journal » dans ton navigateur de recherche, et tu vas trouver plein d’idées !
c’est de codifier selon si c’est une tâche qui est urgente, ou qui est importante ET urgente, ou qui n’est pas urgente mais importante par exemple. D’annoter ainsi tes tâches peut aussi t’aider à voir en un coup d’œil ce qui peut être reporté si tu n’as plus de temps ou d’énergie.
Et là encore, d’éviter à ton cerveau de se poser milles questions au cours de ta journée, et donc de pouvoir rester focus sur ce qui est essentiel.
mais que tu veux quand même gagner en clarté sur le contenu de tes journées, te faire du bien moralement, comprendre pourquoi tu es fatiguée, sentir
Ou par exemple si tu n’arrives pas à avancer sur ta to do list en cette période, et que tu as l’impression de ne rien faire,
j’ai envie de te proposer quelque chose d’un peu différent.
Histoire de se rendre compte si vraiment tu fais rien… et il y a fort à parier que ce n’est pas le cas.
Mais ça te permettrait de voir où part ton énergie et à quoi tu consacres ton temps.
Dans ces cas là, ce que j’ai déjà proposé à des coachées, c’est de faire plutôt une « Dit it list » (une liste des choses que tu as faites).
Cela peut t’aider à prendre confiance en ta capacité à faire des choses au jour le jour, en ton organisation, etc.
Et aussi de gagner en clarté sur le type d’énergie dont tu disposes en ce moment.
Parce que si sur ta to do list, y’a que des tâches qui te demandent d’être en contact avec l’extérieur,
alors que tu es en période hiver de ton cycle mensuel,
ce n’est pas étonnant que tu n’avances pas sur les tâches que tu as noté !
Mais ce n’est pas parce que tu es une feignasse ou je ne sais quoi !
Un autre exemple :
Si en ce moment, tu n’as pas le choix que d’enchaîner les lessives, les courses, etc,…
Tout ça, ce n’est peut être pas sur ta to do list, mais c’est pas rien de faire tout ça ! ça demande beaucoup de temps et d’énergie !
Donc c’est normal de ne pas avancer sur ta to do list sur c’est des grosses tâches !
Ou alors, d’avoir mis la matinée à écrire un mail qui te tenait particulièrement à cœur pour un prospect que tu as envie de voir devenir client… Bah c’est pas rien ça non plus !
Et ça t’a sûrement beaucoup mobilisé ! Et ça compte sur ta did it list ! ça compte même double ou triple !
Donc voilà, que tu optes pour la to do list ou la did it list, ou encore une liste qui s’appellerait « petits pas pour tout déchirer » ou encore « mes super-tâches pour rayonner ma boîte », peu importe.
Ce qui compte, c’est de te proposer un moyen de gagner en clarté sur les tâches qui remplissent ta journée. Un moyen qui te fasse du bien au moral.
Qui ne te mette pas la pression, qui t’aide à mettre un pas après l’autre,
et donc à rayonner ta boîte !
Je te souhaite une bonne semaine à explorer tout ça !
A très vite pour un tout autre sujet 🙂
Chaque semaine, je te propose de partir en quête d’inspiration, d’outils, de décortication des émotions.
Pour gagner toujours plus en sérénité et en liberté.
Je te souhaite une bonne écoute ♥
Je m’appelle Nicole, et je suis une grande émotive.
Les émotions sont très présentes dans ma vie personnelle et professionnelle.
Je suis photographe de famille, et j’ai à cœur de saisir les émotions générées par les liens avec ceux qu’on aime, pour qu’ils deviennent un précieux patrimoine.
Et je suis également coach. J’accompagne dans ce contexte des passionnés à trouver un équilibre entre les émotions créatives qui proviennent de leurs tripes et de leurs coeurs, et l’indispensable casquette de chef d’entreprise. Tout un panel d’émotions, vous vous doutez bien.
Les émotions ont contrôlé une partie de ma vie. Aujourd’hui, je cherche à les comprendre, et à partager mes réflexions et astuces, et planter des petites graines de sérénité ici et là.
Découvrir le coaching professionnel
pour celles qui veulent vivre sereinement de leur passion et retrouver du sens dans leur vie professionnelle.
Podcast: Play in new window | Download (0.0KB) | Embed
Je m'abonne Google Podcasts | Spotify | Deezer | RSS